[VIDEO] La ville d’Evry fait peau neuve, et se grime en capital du street art

Après la Tour 13, le quartier du 13e à Paris ou le Palais de Tokyo, c’est cette fois-ci la ville Évry qui a décidé de mettre à l’honneur l’art urbain. Depuis le festival de street art qu’elle a organisé en janvier 2015, la communauté d’agglomération Évry Centre Essonne est devenue la capitale des graffeurs avec des oeuvres de Cranio, Clet, Shaka, Le cyclop, Speedy Graphito, Combo, Bault, Temor et The Blow ou encore Jef Aérosol.

À Evry, l’art se trouve à tous les coins de rue. Depuis près de deux ans, fresques murales et autres oeuvres d’art urbaines pullulent au coeur de la capitale de l’Essonne. Les villes de Bondoufle, Courcouronnes, Ris-Orangis, Lisses et Villabé sont devenues le temps du festival, des lieux de création où cinquante artistes locaux, mais aussi nationaux voire internationaux, ont marqué l’espace urbain de leur ADN.

Fresque colorée de l’artiste Shaka dans le hall salle de concert de Ris-Orangis : Le Plan.

“A terme, on veut que ces villes deviennent des lieux de visites incontournables pour tout amateur de street art. On est dans un temps long parce qu’on écrit une nouvelle histoire culturelle et identitaire pour le territoire”  confie la maire-adjointe (PS) d’Evry, Najwa El Haïté, au Parisien.

L’objectif de cet événement est aussi de créer du lien social entre les habitants et les artistes, autour d’œuvres intégrées au paysage urbain. La communauté d’agglomération Évry Centre Essonne a ainsi fait appel à des artistes tels que Cranio, Clet, Shaka, Le cyclop, Speedy Graphito, Combo, Bault, Temor et The Blow ou encore Jef Aérosol. Grâce à leurs talents, les murs de la ville et le mobilier urbain ont repris vie et s’expriment. Sur le mur du gymnase des Loges, la fresque de l’artiste Cranio expose un somptueux monstre bleu, aux baskets à la fameuse virgule, qui finit par rejeter la société de consommation en la vomissant…

Fresque de l’article Cranio sur le mur du Gymnase des Loges.

Vous avez jusqu’à la fin de l’année pour découvrir également la façade éphémère de Speedy Graphito, plus grande fresque d’Europe, qui va ensuite disparaître afin de permettre les travaux de rénovation de la salle des Arènes.

Photo à la une : theartchemists.com

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